On s’adresse à une divinité comme s’il est notre père ou notre mère. Le respect sous-tend nos propos. Dans l’Afrique authentique, le fils, la fille, respecte ses parents et par extension, respecte toutes les personnes qui ont l’âge de ses parents.
On parle à un esprit avec la même tournure linguistique qu’on aurait pris pour solliciter une aide à une tierce personne.
Il y a un lien fort entre le fils et les parents.
Il y a un lien fort entre nous et les divinités de khemet.
L’esprit lui, il n’est pas notre obligé. Si nous le sollicitons, il peut y avoir des conditions qu’il nous impose.
Et si vous le trahisser en ne respectant pas votre promesse, il peut se venger sur vous.
Un animiste, un féticheur, travaille avec les esprits qui utilisent le fétiche comme support d’expression dans ce monde de la matière.
Le fétiche peut aider, faire du bien, mais aussi faire du mal.
Lorsque vous utiliser cette voie, vous devez prendre le soin de bien respecter les recommandations du fétiche.
Le fétiche n’a pas d’État d’âme. C’est pourquoi on a des fétiches qui font le mal lorsque leur détenteur les sollicite à cet effet.
Une divinité, ne reçoit pas d’ordre d’un humain.
Personne ne peut donc demander à une divinité de faire le mal à autrui.
L’accès aux divinités de khemet n’est pas donné aux premiers venus.
Il doit émaner de vous une aura de grande pureté, une noblesse de caractère évidente pour que vous puissiez recevoir la visite d’une divinité.
À défaut, lorsque vous appartenez à une communauté connectée à une divinité de khemet, la pureté du guide de la communauté devient un paravent qui couvre tous les membres et leur permet d’expérimenter le contact avec les divinités de khemet.
Dans le domaine spirituel, le guide reçoit son autorité des divinités qui, se servent de lui pour répandre leur énergie afin d’élever le niveau de conscience de la masse.
Tout le monde peut travailler avec les esprits, mais ce sont les divinités elles-mêmes qui choisissent les humains avec qui elles travaillent.
Le kamite est différent du féticheur, de l’animiste.
Le féticheur, l’animiste ou vitaliste travaillent avec les esprits dont il a hérité de sa lignée.
Les histoires de portefeuilles magiques proposés par des tiers sur Facebook nous fait aisément comprendre qu’un féticheur n’est pas forcément un kamite.
Le kamite a un code d’honneur et de bienséance.
Le kamite s’efforce d’atteindre un bon niveau de conscience en pratiquant ses invocations, en faisant ses méditations et autres pratiques.
Le kamite sait que c’est sa grandeur d’âme qui le rapprochera des divinités de khemet qu’il invoque avec assiduité.
La voie kamite peut sembler plus lente, mais cela est ainsi parce que nos divinités de khemet sont à des niveaux de consciences très très élevés.
En pratiquant seul, sans appartenir à une communauté kamite ayant une assit sur le plan spirituel et surtout étant bien connecté aux divinités de khemet, vous ferez du sur-place. Vos progrès seront très lents, voire insignifiants.
Maintenant, vous pouvez, vous intéressez à l’aspect politique kamite, l’aspect universitaire kamite pour enrichir votre intellect. Ceci reste purement de la théorie et ne vous donnera pas accès aux divinités de khemet.
Le domaine spirituel est fait de pratiques spirituelles et rien d’autres.
Au cours de demain de 10 h 00 à 13 h 00 à notre base à la Palmeraie, nous allons pour un temps, ouvrir une lucarne pour entrevoir le monde des esprits.
Pas en tant que feticheur, mais en tant que kamite.
À très bientôt.
Thoth Côte d’Ivoire
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