Au commencement, au début de tout, il y avait le chaos, nous dit on. Ce chaos aussi était silence. Par extrapolation, nous pouvons aussi dire que tout était immobile.
Puis, pour une raison qui nous échappe tous, le mouvement se fit par un grand bruit lugubre.
Ce son était la première expression de la vie comme l’enfant qui pousse son premier cri en rentrant dans ce monde. Ce pleur initial du nouveau-née produit aussi son premier mouvement qui est son rythme respiratoire.
Aujourd’hui, la thèse scientifique de la création va sur le principe que tout était un au début.
La notion de big bang découle du premier mouvement qui permit à ce tout compact de sortir de sa léthargie.
La science ne parle pas de son, mais par logique, nous savons que tout mouvement est le rythme, est son (fils en anglais).
Les danses en Afrique sont l’expression de ce mouvement rythmé duquel tout découle.
En Afrique, la danse est omniprésente, car elle est la vie.
Les hindous eux nous parlent de la danse de Shiva qui est source de destruction du tout.
Notre moyen de communication à distance en Afrique se faisait et se fait toujours par le tam-tam parleur.
Mouvement, son, et finalement langage. Tel est la matrice de la création.
Ici, il s’agit de la création du grand tout, pas encore ce sel qui concerne notre nature qui fait parti de l’infiniment petit.
Nous savons que la terre tourne autour du Soleil depuis des éons.
Mais nous ignorons dans quel contexte s’est fait le premier Mouvement, quand est ce que la terre a commencé sa rotation sur elle-même et sa révolution autour du Soleil.
Parler de ces choses nous ramène aux origines de la création, aux origines du mouvement.
Nous ne pouvons nier aussi ce mouvement sinon cela reviendrait à méconnaître notre propre existence qui vient de ce tout infini.
Si nous humains sommes grands, ce n’est sûrement pas par notre nature terrestre, mais par la conscience immortelle en nous qui est enfant du tout, de l’infini.
Nous nous rapprochons de cet infini par notre conscience objective à chaque fois que nous glorifions nos divinités dans nos invocations.
Par le langage, le son, nous faisons comprendre au grand tout que nous savons que nous émanons de lui.
Depuis le cœur de ma lumière ancestrale, je glorifie le nom d’AMON-Ré
Je glorifie le nom de Wosi-Ré,
Je rends grâce à mes ancêtres.
À très bientôt.
Thoth Côte d’Ivoire
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