Si, pour une raison quelconque, l’humanité entière venait à disparaître de la surface de la terre, que penser vous qu’il se passerait par la suite ?
Et bien, notre disparition ne se remarquerait même pas.
Ou du moins, la nature s’en trouverait beaucoup mieux, car ce grand prédateur que nous sommes ne perturberait plus l’écosystème.
Le 26 avril 1986 il eu à Tchernobyl en Russie un accident dans une centrale nucléaire.
Aujourd’hui, 34 ans après cette catastrophe nucléaire, sur des centaines de km à la ronde de la centrale, le niveau de radioactivité sont encore très élevés. Donc aucun humain ne peut y vivre.
Et pourtant, dans cet environnement dangereux pour nous, la flore est devenue plus dense, le nombre d’animaux dans la zone a été multiplié par 5.
Même au cœur du réacteur de la centrale, sur les murs de la pièce, il y a maintenant des champignons qui recouvrent toute la surface.
La démarche spirituelle, c’est avant tout une prise de conscience de l’importance de la nature pour notre propre survit.
Nous avons besoin de la nature pour vivre, mais la nature n’a nullement besoin de nous pour proliférer.
Que représente les 2 millions d’années de l’australopithèque devant les 1 milliards de vie des méduses ?
Ne parlons même pas des 35 000 ans d’âge de l’homme du Cro-Magnon duquel nous descendons.
Des milliards d’années avant nous la terre avec toute sa nature existait déjà.
Des milliards d’années après notre extinction la terre avec toute sa nature existera encore.
Si des espèces entières de loin plus résistante que nous ont disparues du jour au lendemain de la surface de la terre, croire que cela ne peut pas nous arriver est de l’ignorance, de l’arrogance, au pire de la bêtise.
Un humain qui vit sans activer la zone spiritualité de son Être, est limité au niveau existentiel comme toutes les espèces primaires.
Dans la nature, les animaux protègent leur progéniture, leur territoire. Le mode vie communautaire est aussi appliqué par les animaux.
Quand ils sont épris de grandes douleurs affectives comme la perte d’un des leur, il y a des animaux qui pleurent en coulant des larmes.
Faire un nid pour son confort et celui de ses petits, les oiseaux savent le faire.
Notre conscience et appréhension de la vie au-delà des besoins existentiels, pour chercher à atteindre les hauteurs spirituelles, c’est cela qui fait de nous des Hommes dignes de notre premier ancêtre Osiris.
Les divinités de Khemet, mythes ou réalité objective, c’est ce sujet que nous allons explorer au cours de ce dimanche.
Un pan du voile sera levé sur le mystère Osiris.
À très bientôt.
Djôotigui Côte d’Ivoire
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