Le peuple africain souffre de désinformation. Désinformation sur sa propre culture, désinformation sur son histoire et les bienfaits de leurs ancêtres.
Dans cet article, vous devez savoir la réalité des choses, la vraie histoire du grand héros qui a toujours été diabolisé dans les livres d’histoire qu’ils font lire aux enfants africains ou même au reste du monde.
Soumaoro Kante ou “Soumangourou Kante” dont l’histoire rapportée change avec l’échelle du temps. Soumaoro Kante était un roi du Sosso, de son vrai nom Bandiougou Diarisso, fut celui qui fonda l’empire du Mali par une politique d’industrialisation.
Soumaoro Kante (ou Soumaworo selon les transcriptions, également appelé Soumaoro Diarrasso) est un roi africain ayant régné au xiiie siècle dans le Royaume de Sosso, dans la région de Koulikoro (actuel Mali). Dans l’épopée de Soundiata, dérivée de la vie réelle de Soundiata Keïta, il fut le principal adversaire de ce dernier et il apparaît comme un roi “sorcier” doté de puissants pouvoirs.
La sorcellerie est une pratique qui fut dans les temps anciens quelques choses de normale et important pour être toujours protégé, mais avec la modernisation les choses ont beaucoup changé.
Au tout début, c’était l’empire du Ghana (ou empire du Ouagadou) qui a existé entre le 3e et le 13e siècle, sa capitale était Koumbi-Saleh.
L’empire s’est développé par l’exportation de l’or et du sel. Le nom Ghana vient du soninké nwana qui signifie « héros/guerrier ».
Le nom Accra (capital) vient du Soninké “Ôkara” signifiant (chez nous). Et Wagadougou ou Ouagadougou veut dire ville des Wagué (qui est une ethnie des sarakhoulés).
En 734, les premiers arabo-berbères pénètre au Ghana, où les souverains soninkés sont au pouvoir. L’occupation du Maghreb par les Arabes favorise le trafic de l’or et des esclaves entre le Ghana et le Sijilmassa (était une importante ville du Maroc fondée en 757 qui joua dès le VIIIᵉ siècle un rôle important dans le commerce transsaharien), et du même coup, son expansion et sa richesse.
Le roi soninké ou (sarakolé) en la personne de Kaya Makan CISSE faisait des traites avec les Arabes. Ces traites concernaient l’exploitation de l’or, du sel, de l’esclavage et du viol et vol.
Face à ce traitement inhumain qu’infligeaient le royaume de Ouagadou et les Arabes, Soumaoro Kanté fut appelle à des tribus pour qu’ils s’unissent afin de combattre le pouvoir de Kaya Makan CISSE.
Soumaoro s’empara du pouvoir de Ouagadou en 1203. Cette même année, il entama une vaste organisation dans plusieurs domaines, tels que :
– Dans l’industrie : il se dit qu’une armée sans moyens de combat (armements et moyens) ne pourra pas longtemps garder une victoire. Pour ce faire, il mobilisa beaucoup de monde dans le domaine de la forge (ce qui lui vaut sa qualification comme forgeron),
– Dans le domaine de l’agriculture : il se dit qu’une armée qui a faim (sans moyens de culture) ne pourra pas longtemps garder une victoire. Pour ce faire, il mobilisa beaucoup de monde dans le domaine de l’agriculture.
– Dans le domaine judiciaire : en commun avec son peuple, ils mettent en place une charte qu’on appelle charte de manden qui abolit l’esclavage, condamne la traîtrise, encourage les bonnes mœurs, interdisent la pratique des griots (qui était pour eux un moyen de ne pas travailler, mais de se faire prendre en charge par quelqu’un d’autre),
– Dans le domaine éducatif : il se dit qu’une armée sans instruction ne pourra pas face à plus fort qu’elle développer de stratégies pouvant lui procurer une victoire.
– Dans le domaine de l’élevage : il se dit qu’une armée sans moyen logistique (chevaux) ne pourra pas ni conserver son espace ni conquérir d’autres. Pour ce faire, il entama de vaste programme d’élevage de chevaux et obtint un résultat qui dépasse toutes les attentes. Ce qui vaut le nom de son quartier général SOSSO, c’est-à-dire la maison des chevaux, en prononciation rapide sow ka so ou sosso,
– Dans le domaine territorial : il se dit qu’un pouvoir qui n’a pas la maîtrise de son territoire ne sortira jamais de l’esclavage. Il interdit son territoire aux Arabes en réglementant ses relations avec eux.
Pourquoi les griots ne propage pas le nom Soumaoro et pire, le diabolise ?
Certains dignitaires malinkés étaient habitués avec les soninkés et les Arabes, raison pour laquelle quand Soumaoro a chassé les arabes ils ont eu du mal à s’adapter à la nouvelle politique (de Soumaoro) qui était basée sur le développement humain, la morale et l’éthique. Il trouvait cette institut nouvelle et difficile à s’adapter car ils étaient habitués à l’emprise des arabes et les soninkés.
Durant vingt ans les malinkés habitués à servir leurs maîtres ou (diatigui) se cachaient de temps en temps de s’adonner à leur pratique, ce qui leur valait de comparution devant la loi. À neuf reprises (Kamba si ka, niani niani, koun koun ba, bantaban, etc), les griots malinkés poussés et armés par les arabes contre soumaoro perdent la bataille.
Comme ont le dit, le lézard ne peut entrer dans une maison sauf s’il y a une fissure. Alors il fallait trouvait un moyen pour diviser le règne de Soumaoro.
Diviser pour mieux régner, tel était le but des colonies
L’ensemble des griots envisagent de donner une femme à Soumaoro pour le corrompre en se disant qu’un lien de mariage avec le roi leur permettra d’avoir quelques privilèges. À chaque fois qu’ils sont pris par la loi ils délèguent pour venir supplier Soumaoro de leurs pardonner et ce dernier de répondre à la délégation des griots que ce n’est pas lui, “ce n’est pas ma voix” mais la loi , cela lui a valu le titre de KANTE (ne kan tè, ce n’est pas ma voix).
Quand Soumaoro est devenu vieux, c’est son neveu Soumaba CISSE dit, Fakoly (son général d’armée) prend le pouvoir et s’empara en même temps de la femme malinké griotte vers 1235. C’est pendant le règne de Fakoly que les malinkés se rapprochent beaucoup du pouvoir à cause de leur sœur (tourouman) que fakoly hérita de Soumaoro. Avec ce dernier les frères de Tourouman tissent un lien solide de fraternité qui aboutisse à une souplesse des mesures mises en place par la loi, ce qui permit aux malinkés de renouer avec leurs maîtres les Arabes petit à petit.
Un Soudjata Keita imaginaire qui aurait combattu Soumaoro Kante
Voyant que Fakoly n’était pas comme son oncle Soumaoro en matière de rigueur et d’éthique, ils parviennent à faire détourner ce dernier des principes de son oncle qui accepta de disloquer son armée que lui a laissé son oncle en héritage pour permettre aux Arabes de revenir sur le territoire de soumaoro. Ce fut une erreur très tragique plus tard.
Pour disloquer l’armée, Fakoly devait informer ses différents chefs de guerres, certains accepta, d’autres refusèrent.
Les opposants furent combattus par les malinkés et les fiels a lui-même . C’est cette bataille que les Djelli (griots ) malinkés appellent la bataille de Kirina où ils inventent l’histoire qu’un Soudjata imaginaire à combattu Soumaoro).
Avec la dislocation de l’armée de Soumaoro, les griots malinkés avec Fakoly constituèrent une autre armée qui était tout sauf une armée combattante car l’objectif était de se séparer des principes de Soumaoro qui était de combattre l’esclavage, la traitrise, le vole, le viol et les mauvaises mœurs.
Donc avec armée sans conviction, Fakoly et le manden s’adonnèrent à tout ce que les arabes leurs demandaient de faire et petit à petit le territoire est devenu le quartier libre des arabes.
Après la mort de Fakoly, les arabes déjà chouchoutés, et installés par les malinkés grâce aux dévouement de Tourouman (sœur des malinkés) vont exiger à ce que cette dernière prenne sa part d’héritage (Ka tiè ta ou kè ta ou keïta) au pouvoir de son mari Fakoly.
C’est ainsi que fut organiser une grande assise que les malinkés ont appelés “Kouroukan fouka” où au cour de laquelle fut introniser un certain Soudjata membre de la famille de la veuve de Fakoly et de Soumaoro.
Les recommandations faites par les arabes pour cette assisse étaient ceux-ci:
– Donner le pouvoir à un membre de l’héritière (sœur des malinkés),
– Faire partir du pouvoir tous les opposants de la politique de Soumaoro,
– Ecarter du pouvoir tous les fidèles de la politique de Soumaoro,
– Mettre en place une stratégie de communication qui fera de vous les victorieux de la bataille, qui diabolisera la politique de Soumaoro KANTE, qui vous permettra d’avoir beaucoup de sympathisants, qui vous fera craindre,
– De vous considérer comme les seules représentants de nous les arabes vos maîtres avec le titre de “HORON” (noble),
– De faire des fidèles de Soumaoro des personnes ressources,
– De faire des autres malinkés des communicateurs dévoués à notre cause.
Voilà pourquoi la majorité des griots surtout malinkés ne peuvent pas ou ne parle pas de Soumaoro KANTE, parce que la stratégie de communication qui a été mis en place n’avait d’autre objectif que de désinformer sur la paternité de l’histoire. Les griots qui avaient comme mission de désinformer devaient jurer de ne révéler la vérité dans le cadre d’un secte (komo) en tuant un animal qu’on versait le sang sur un fétiche.
Il est donc evident que vous n’entendrait jamais de leur bouche que Soumaoro fut le premier abolitionniste de l’esclavage, qu’il régna durant 22 ans au cour de laquelle il agrandit son territoire aboutissant à la création de l’empire mandingue, qu’il fonda l’empire par l’industrialisation. Qu’il fut qualifié de “ban ma la” (refuser aux maîtres) ou “ban manan” ou “bambara” c’est à dire celui qui refusa de se soumettre à la dictature des Soninkés ou “maraka”.
Nous constatons encore que l’ennemie de l’Afrique ce sont ses enfants.
Le peuple Africain à toujours eu plusieurs de ses heros diabolisé et l’histoire modifié dans le mauvais sens.
A savoir :
– le nom KOUYATE à été donné par Soumaoro à un frère de sa femme Niangouman doua ou bala fo sèkè ou balafaséké,
– Le nom al Bilal Soudan (terre des hommes noirs) à été donné par les arabes,
– Le titre Horon (noble) à été donné à certains malinkés comme pris de la trahison,
– Les familles fondatrices de Bamako sont en majorité d’origines arabe,
– Les soraka (maures) viennet de Bassora une ville irakienne.
Soumaoro KANTE aurait dit qu’à chaque fois qu’un KEITA viendrait au pouvoir et qu’il se réclame de Soundjata finirait son règne dans l’agonie.
Soumaoro KANTE aurait dit que tant que ses descendants ne jurent par son nom mais de celui de soudjata, qu’ils resteront longtemps dans l’esclavage et auront du mal à être soutenu dans leur bonne action.
Soumaoro KANTE aurait dit que tant que le peuple ne le reconnait et en même temps que pouvoir est entrain d’être gérer par un descendant de Soudjata, qu’il est possible que le territoire soit partagé.
Diviser pour mieux régner, tel était le but des colonies
L’ensemble des griots envisagent de donner une femme à Soumaoro pour le corrompre en se disant qu’un lien de mariage avec le roi leur permettra d’avoir quelques privilèges. À chaque fois qu’ils sont pris par la loi, ils délèguent pour venir supplier Soumaoro de leur pardonner et ce dernier de répondre à la délégation des griots que ce n’est pas lui, “ce n’est pas ma voix” mais la loi , cela lui a valu le titre de KANTE (ne kan tè, ce n’est pas ma voix).
Quand Soumaoro est devenu vieux, c’est son neveu Soumaba CISSE dit, Fakoly (son général d’armée) prend le pouvoir et s’empara en même temps de la femme malinké griotte vers 1235. C’est pendant le règne de Fakoly que les malinkés se rapprochent beaucoup du pouvoir à cause de leur sœur (tourouman) que fakoly hérita de Soumaoro. Avec ce dernier, les frères de Tourouman tissent un lien solide de fraternité qui aboutisse à une souplesse des mesures mises en place par la loi, ce qui permit aux malinkés de renouer avec leurs maîtres les Arabes petit à petit.
Un Soudjata Keita imaginaire qui aurait combattu Soumaoro Kante
Voyant que Fakoly n’était pas comme son oncle Soumaoro en matière de rigueur et d’éthique, ils parviennent à faire détourner ce dernier des principes de son oncle qui accepta de disloquer son armée que lui a laissé son oncle en héritage pour permettre aux Arabes de revenir sur le territoire de soumaoro. Ce fut une erreur très tragique plus tard.
Pour disloquer l’armée, Fakoly devait informer ses différents chefs de guerres, certains accepta, d’autres refusèrent.
Les opposants furent combattus par les malinkés et les fiels a lui-même. C’est cette bataille que les Djelli (griots) malinkés appellent la bataille de Kirina où ils inventent l’histoire qu’un Soudjata imaginaire à combattu Soumaoro).
Avec la dislocation de l’armée de Soumaoro, les griots malinkés avec Fakoly constituèrent une autre armée qui était tout sauf une armée combattante, car l’objectif était de se séparer des principes de Soumaoro qui était de combattre l’esclavage, la traîtrise, le vole, le viol et les mauvaises mœurs.
Donc avec armée sans conviction, Fakoly et le manden s’adonnèrent à tout ce que les Arabes leur demandaient de faire et petit à petit le territoire est devenu le quartier libre des arabes.
Après la mort de Fakoly, les Arabes déjà chouchoutés, et installés par les malinkés grâce aux dévouement de Tourouman (sœur des malinkés) vont exiger à ce que cette dernière prenne sa part d’héritage (Ka tiè ta ou kè ta ou keïta) au pouvoir de son mari Fakoly.
C’est ainsi que fut organiser une grande assise que les malinkés ont appelés “Kouroukan fouka” où au cour de laquelle fut introniser un certain Soudjata membre de la famille de la veuve de Fakoly et de Soumaoro.
Les recommandations faites par les Arabes pour cette assisse étaient ceux-ci :
– Donner le pouvoir à un membre de l’héritière (sœur des malinkés),
– Faire partir du pouvoir tous les opposants de la politique de Soumaoro,
– Écarter du pouvoir tous les fidèles de la politique de Soumaoro,
– Mettre en place une stratégie de communication qui fera de vous les victorieux de la bataille, qui diabolisera la politique de Soumaoro KANTE, qui vous permettra d’avoir beaucoup de sympathisants, qui vous fera craindre,
– De vous considérer comme les seuls représentants de nous les Arabes vos maîtres avec le titre de “HORON” (noble),
– De faire des fidèles de Soumaoro des personnes ressources,
– De faire des autres malinkés des communicateurs dévoués à notre cause.
Voilà pourquoi la majorité des griots surtout malinkés ne peuvent pas ou ne parle pas de Soumaoro KANTE, parce que la stratégie de communication qui a été mise en place n’avait d’autre objectif que de désinformer sur la paternité de l’histoire. Les griots qui avaient pour mission de désinformer devaient jurer de ne révéler la vérité dans le cadre d’un secte (komo) en tuant un animal qu’on versait le sang sur un fétiche.
Il est donc évident que vous n’entendrait jamais de leur bouche que Soumaoro fut le premier abolitionniste de l’esclavage, qu’il régna durant 22 ans au cour de laquelle il agrandit son territoire aboutissant à la création de l’empire mandingue, qu’il fonda l’empire par l’industrialisation. Qu’il fut qualifié de “ban ma la” (refuser aux maîtres) ou “ban manan” ou “bambara” c’est à dire celui qui refusa de se soumettre à la dictature des Soninkés ou “maraka”.
Nous constatons encore que l’ennemie de l’Afrique, ce sont ses enfants.
Le peuple Africain a toujours eu plusieurs de ses héros diabolisé et l’histoire modifiée dans le mauvais sens.
À noté :
– le nom KOUYATE à été donné par Soumaoro à un frère de sa femme Niangouman doua ou bala fo sèkè ou balafaséké,
– Le nom al Bilal Soudan (terre des hommes noirs) à été donné par les Arabes,
– Le titre Horon (noble) à été donné à certains malinkés comme pris de la trahison,
– Les familles fondatrices de Bamako sont en majorité d’origines arabe.
– Les soraka (maures) viennent de Bassora une ville irakienne.
Soumaoro KANTE aurait dit qu’à chaque fois qu’un KEITA viendrait au pouvoir et qu’il se réclame de Soundjata finirait son règne dans l’agonie.
Soumaoro KANTE aurait dit que tant que ses descendants ne jurent par son nom, mais de celui de soudjata, qu’ils resteront longtemps dans l’esclavage et auront du mal à être soutenu dans leur bonne action.
Soumaoro KANTE aurait dit que tant que le peuple ne le reconnaît et en même temps que pouvoir est en train d’être géré par un descendant de Soudjata, qu’il est possible que le territoire soit partagé.