La mort n’est pas la fin. Facile à dire qu’à expérimenter. Ceux et celles qui ont connu les affres de la maladie au point d’avoir côtoyé la mort savent que dans ces moments, nous sommes envahis par une certaine crainte.
Cela n’est pas une faiblesse. La nature nous a programmées ainsi pour nous éviter de mettre prématurément un terme à notre incarnation.
Lorsque vous regarder votre vie de façon rétroactive, vous verrez qu’elle ne se résume pas à grand chose. Il paraît qu’au seuil de la mort, en une fraction de seconde, nous revoyons défiler les instants forts de notre vie.
Les figures familières qui nous accueillent de l’autre côté viennent pour nous rassurer afin que nous ne soyons pas trop désemparées.
C’est au moment du trépas que nous voyons l’importance des brides de temps consacré à notre pratique spirituelle.
Et aussi, c’est à ce moment que nous nous rendons compte du caractère fugace de ce à quoi nous accordions tant de temps et d’importance auparavant.
Tout nous paraît plus clair, plus simple.
Il n’y a qu’une seule certitude à la vie, c’est qu’un jour, nous laisserons un vide. Nous perdrons tous nos acquis matériels.
Même notre nom, nous ne l’aurons plus.
Nos proches, nous désignerons par ” le corps arrive à quelle heure ? ” ” l‘enterrement se fera quel jour ? Etc…
Aussi occupé, que nous aurions été pour alimenter le système, nous comprendrons maintenant que tous nos efforts ont été vains.
Pour afficher ce caractère inconstant ce monde, une certaine spiritualité parle d’illusion.
Dans ce monde de la matière tout acquis matériel est illusoire car ne pouvant être transporté dans le monde spirituel.
Seul ce que nous aurons apporté à notre communauté nous survivra dans cette dimension.
Le système à l’occidentale considère le monde spirituel comme illusoire car insaisissable et dis du monde matériel qu’il demeure être la seule réalité.
Cela explique toute l’énergie que le système à l’occidentale engrange pour faire de ce monde matériel la seule préoccupation qui vaille.
Je dirais plutôt que ce sont tous ces efforts à l’occidental qui sont vains.
Sans le spirituel, le corps n’a pas de vie.
Sans le corps matériel, la vie continue dans d’autres niveaux d’existences.
Le paradigme de vie à l’occidentale ne vous laisse pas de répit pour vous-même.
Vous appartenez corps et âme à un système qui vous laisse juste le temps de vous endormir pour récupérer afin de vous utiliser de nouveau.
Une civilisation remplie de superficiel, de choses factices auxquelles on donne une importance démesurée pour mieux aveugler la masse.
Si les anciens de Khemet vivaient comme si toute leur existence terrestre était consacrée à réussir leur mort, c’est parce qu’ils avaient un paradigme tout autre que celui que Thoth désigne par les petits (en conscience) hommes de cette période obscure.
La mort n’est pas la fin. Mais elle ne doit pas être un éternel recommencement parce qu’on aura perdu tout son temps à faire des choses pas essentielles, spirituellement parlantes.
Une pratique spirituelle, régulièrement, vous prend à peine 1 heure de temps sur les 24 heures d’une journée.
Et étant conscient de votre nature spirituelle pendant ces 1 heures de temps, vous faites preuve de lucidité et de hauteur au niveau de la conscience.
À très bientôt.
Thoth Côte d’Ivoire
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