Les élections présidentielles, fixées le 18 octobre 2020 en Guinée Conakry cause déjà des soucis interne. Après le bloc formé par l’opposition contre la candidature du Président sortant, Alpha Condé, les militaires n’ont pas caché leurs sentiments.
Selon nos sources, des tirs d’armes nourris ont été entendus dans la nuit du jeudi à vendredi 16 octobre. Deux camps militaires ont été attaqués, celui de Samoréya et de Kèmé Bouréma de Kindia.
C’est suite à cette attaque que le colonel Mamady Condé, commandant du camp d’entraînement de Samorenya de Kindia a été assassiné par des soldats mutins. Certaines sources disent que ses soldats réclameraient leurs primes de retour de la mission onusienne Kidal, Mali.
De nombreux blessés ont été admis l’hôpital. Depuis ce vendredi matin, la ville de Kindia reste encore paralysée.
Faut préciser que ce Colonel était très respecté dans les garnisons militaires, il s’était beaucoup investi dans la résolution des conflits entre les communautés guinéenne et ivoirienne dans la frontière guinéo-ivoirienne.
C’est pourquoi l’entrée à Kaloum, ville administrative est fermée ce matin pour renforcer la sécurité dans les points stratégiques du pays.
Les boutiques et magasins sont aussi fermés. Des militaires en provenance de Conakry lourdement armés sont en route vers la ville des agrumes. Un grand embouteillage s’est formé à Coyah. De nombreux usagers y sont bloqués.
Le commandant Mamadou, chef de corps du camp de Samoreya de Kindia est tué. L’armée parade dans la ville avec des roquettes et d’autres armes lourdes.
La route nationale qui mène à Conakry est présentement bloquée par l’armée.
Les mutins ont ouvert les portes des prisons et ont libéré plusieurs prisonniers militaires.
Le pont du 08 novembre est bloqué.