Emmanuel Macron décrète un couvre-feu d’au moins quatre semaines en Ile-de-France et sur huit métropoles.
Le président de la République de France a annoncé un couvre-feu d’au moins quatre semaines qui débutera ce samedi, entre 21 h 00 et 06 h 00, dans la région Ile-de-France, à Lille, Rouen, Saint-Etienne, Toulouse, Lyon, Grenoble, Aix et Montpellier.
Un couvre-feu pour au moins quatre semaines pour « freiner la diffusion du virus », a-t-il précisé.
« Le couvre-feu est une mesure qui est pertinente. On en a vu la pertinence très concrètement en Guyane », a-t-il fait remarquer.
Des sanctions ? Oui bien sûr
Le non-respect du couvre-feu sera passible d’une amende de 135 euros, en cas de récidive, le montant sera porté à 1.500 euros, a-t-il noté. Il a fait remarquer toutefois qu’il n’y aurait pas « de restriction des transports ».
Il a ajouté que la mesure serait étendue jusqu’au 1er décembre en cas d’autorisation du Parlement.
Le chef de l’Etat rentre dans le détail du nouveau triptyque de la stratégie sanitaire du gouvernement : “tester, alerter, protéger”.
Il va par ailleurs être prochainement possible de se procurer des autotests de dépistage du Covid.
“Reconnus par l’Organisation mondiale de la santé, la Haute Autorité de santé, ce sont ce qu’on appelle des tests antigéniques. Il va toujours falloir faire ce fameux prélèvement, mais c’est en 15 à 30 minutes qu’on a le résultat. Ça change beaucoup de choses. On pourra aussi le faire dans les pharmacies, dans différents points, donc, ça va être un vrai changement.”
Des autotests de dépistage du Covid seront t’ils disponible ?
Il sera très prochainement possible de se procurer des autotests de dépistage du Covid
“Reconnus par l’Organisation mondiale de la santé, la Haute Autorité de santé, ce sont ce qu’on appelle des tests antigéniques. Il va toujours falloir faire ce fameux prélèvement, mais c’est en 15 à 30 minutes qu’on a le résultat. Ça change beaucoup de choses. On pourra aussi le faire dans les pharmacies, dans différents points, donc, ça va être un vrai changement.”
Macron revient ensuite sur la stratégie de dépistage en France et la question de la gratuité des tests PCR.
“Rappelez-vous de la polémique qu’on a eu à la rentrée sur les masques, est-ce qu’il fallait que ce soit gratuit ou pas à l’école ? On l’a rendu gratuit pour tous les enfants de familles modestes, les plus précaires. Des millions, parce que ce n’était pas gratuit. Pour tout le monde. On a eu des polémiques. Vous pensez que la solution, c’était de rendre payant le test ? Moi, je ne crois pas.”
“J’assume totalement qu’on est, en effet, rendu le test gratuit parce qu’on a décidé, en France, qu’il n’aurait pas de barrière à l’argent, faut le dire. Et depuis le début de cette crise, on est l’un des pays qui a le plus accompagné économiquement et socialement notre nation, je l’assume.”