Si on pouvait atteindre des orgasmes plus “dingue” que la dernière fois à avoir des rapports sexuels ? C’est ce que propose une méthode qu’on appelle, la méthode du peaking, aussi appelée “edging,” très facile à appliquer. Si vous n’avez jamais entendu parler de cette méthode, sachez que c’est un mode d’emploi pour jouir au niveau supérieur.
On pourrait dire ce qu’on veut, mais ce qu’il faut savoir, c’est que : le sexe n’est pas une question de performance. Mais on peut aussi sourire : cette méthode, que l’on doit à Tracey Cox, chroniqueuse et auteure britannique, est une façon de découvrir son corps, son plaisir et d’aller plus loin (et plus haut). Car ce qui est beau (et bon) avec la sexualité, c’est qu’elle est faite de surprises et que nous n’avons jamais fini d’apprendre. Tant mieux, quelque part : ne serait-ce pas dommage d’avoir fait le tour ? Alors pour continuer notre tour sans bout ni fin, plongeons le nez dans cette méthode nommée “peaking“, “peak” signifiant “sommet”, puisque le but est d’atteindre de nouveaux sommets (orgasmiques).
Voici les conseils pour pratiquer la méthode du Peaking
La méthode du peaking se base sur un seul principe très simple : quand vous sentez l’orgasme poindre, faites demi-tour, du moins reculez d’un pas ou deux, un peu comme si vous n’aviez pas envie de finir votre assiette (tiens, je vais laisser deux trois frites pour les savourer dans dix minutes). L’idée est donc de guetter l’orgasme et de freiner quand celui-ci se fait sentir. Pour cela, on change de rythme, de pratique, d’ambiance. Bref, on ralentit pour détourner notre orgasme de sa route. Pas de panique, il ne va pas s’enfuir, il va simplement se contenir pour mieux revenir. En résumé, pratiquer le peaking revient à se retenir de jouir dans l’objectif de lâcher les vannes quelques minutes plus tard.
Utiliser l’échelle du peaking pour une parfaite maîtrise du dossier
Pour pratiquer le peaking et prendre le contrôle son orgasme, il est plus judicieux de le détecter. Mais comment savoir que là, maintenant, tout de suite, il est grand temps de freiner ? Tracy Cox propose de se repérer sur une échelle de 1 à 10. En gros, c’est comme chez le médecin, quand il vous demande “et sur une échelle de 1 à 10, vous avez mal à combien ?“. Dans notre contexte à nous, il s’agit alors de “noter” son orgasme.
On estime qu’aux alentours de 8, on peut embrayer et ralentir, puis redescendre de quelques points. Quelques instants plus tard, on laisse notre orgasme revenir, mais on peut aussi, pourquoi pas, le renvoyer au rez-de-chaussée. Car le peaking peut se pratiquer plusieurs fois de suite, seule ou à deux. En somme, une méthode facile, qui ne coûte pas grand-chose, mais qui peut nous offrir de nouvelles et chouettes sensations, ou le cas échéant, nous apprendre à compter.